Une avancée contestée par IBM ?
- Clément
- 15 sept. 2021
- 1 min de lecture

IBM, un autre géant du secteur et concurrent majeur de Google, s’est empressé de réagir sur ce point pour relativiser l’avancée de Google, et ce même avant la parution du papier dans Nature. Dans une publication sur son blog, la firme prétend avoir découvert un algorithme classique capable d’effectuer, sur une machine tout aussi classique, un calcul similaire à celui de la machine de Google… en seulement deux jours et demi. Un laps de temps bien loin des 10.000 ans. Si IBM dit vrai, la suprématie quantique n’est donc toujours pas atteinte. Déjà, en septembre, le directeur de la recherche chez IBM, Dario Gil, avait asséné que cette affirmation de Google était "tout simplement fausse".
Il faut dire que dans cette course à la domination quantique, les concurrents sont au coude à coude : IBM, qui utilise la même technologie que Google (à base de supraconducteurs), vient d’annoncer avoir elle aussi mis au point une machine à 53 qubits. Les Autrichiens du Center for Quantum Science ans Technologie à Vienne, eux, sont bloqués à 20 qubits mais leur approche à base d’"atomes froids" fait preuve de bien plus de fiabilité. En France enfin, le CEA a lancé un programme fin 2018 pour atteindre les 100 qubits en misant sur le silicium.
"Suprématie quantique" atteinte ou non, la guerre est donc loin d’être terminée. Et l’ordinateur quantique – le programmable, pas le simple calculateur – loin d’être une réalité.






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