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IBM repousse les performances de son ordinateur quantique.


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L’enjeu de devenir rentable :


La difficulté, cependant, est que les qubits sont extrêmement sensibles à leur environnement. Le volume quantique est donc censé indiquer combien le système d’IBM, à base de matériaux supraconducteurs baignant dans l’azote liquide, est efficace pour maintenir des qubits en opération. Plus il y a de qubits qui restent fonctionnels pendant longtemps, plus l’ordinateur quantique est capable d’exécuter des traitements complexes. La quête de l’informatique quantique est donc d’abord de parvenir à être rentable.


En juin dernier, l’équipementier Honeywell avait déjà atteint un volume quantique de 64, sauf qu’il ne mesurait pas exactement la même chose. En l’occurrence, Honeywell avait surtout réussi à mettre au point une puce électronique QCCD qui limitait à ce point les parasites du monde extérieur que l’expérience pouvait à coup sûr démarrer avec 64 qubits fonctionnels.


Un écosystème de 115 entreprises autour d’IBM :


Les ordinateurs quantiques d’IBM, aujourd’hui au nombre de 28, sont accessibles via son cloud. Huit d’entre eux sont à présent certifiés pour atteindre un volume quantique de 32. Les applications qui devraient tirer le plus parti de l’ordinateur quantique sont celles de la recherche pharmaceutique, pour trouver le médicament qui se combine le mieux avec une maladie, de la finance, pour trouver la côte qui se combine le mieux avec une valeur en bourse, ou encore de l’énergie et de la distribution, pour trouver la combinaison de production la plus optimale parmi une flotte de centrales électriques ou de relais logistiques. Récemment, IBM a annoncé avoir trouvé comment accélérer les moteurs de Machine Learning avec un ordinateur quantique.


Dans les semaines qui viennent, IBM espère mettre en ligne une sorte d’Appstore des développements quantiques réalisés. Selon une étude récente d’IDC, l’ordinateur quantique suscite un vif intérêt auprès des grandes entreprises. « Ce que les entreprises interrogées attendent le plus de l'informatique quantique, c'est une amélioration des capacités d'intelligence artificielle, de la sécurité et des moyens de R&D. » En Europe, le français Atos planche sur des solutions quantiques alternatives qui auront le mérite d’être locales.

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© by Clément GARCIA 2020 / 2021

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